LYON | L’étude du marché du 2ème trimestre 2025

Immprove publie sa nouvelle étude trimestrielle concernant le marché lyonnais au premier semestre 2025. Voici ce qu’il faut en retenir.

LE MARCHE DE L’INVESTISSEMENT

Le recul des deals en logistique

Au S1 2025, l’investissement en immobilier d’entreprise atteint à peine 178 millions d’euros alors qu’il dépassait les 420 millions d’euros l’an passé. Ce volume acte une forte baisse annuelle de 58 % et se révèle inférieur de 47 % à la moyenne quinquennale à période comparable. En nombre également, le repli est significatif : 28 deals ont été recensés depuis le début de l’année contre 45 au S1 2024.

Les opérations XXL ont disparu du paysage en 2025, aucune transaction ne dépasse les 50 millions d’euros, alors qu’en 2024, le marché avait été animé par plusieurs opérations d’envergure sur le segment logistique.

Le recul des entrepôts laisse la part belle aux classes d’actifs des bureaux et des locaux d’activités. Concentrant 40 % des volumes investis, le bureau affiche un volume d’investissement de 72 millions d’euros au S1 2025, soit – 54 % par rapport au S1 2024.

Les locaux d’activités confirment leur attractivité auprès des investisseurs, avec 51 millions d’euros engagés au S1 2025. Ce volume affiche, certes, un recul de 16 % par rapport à l’an passé, mais il demeure 9 % au-dessus de la moyenne quinquennale, ce qui constitue un signe encourageant pour ce marché.

LE MARCHE UTILISATEUR – BUREAUX

L’attractivité du centre de Lyon se renforce

Le marché des bureaux opère un léger rebond après un début d’année sans relief, mais pas de quoi inverser la tendance baissière du marché.

Près de 56 000 m² ont été commercialisés au T2 2025, portant la demande placée du S1 2025 à 100 500 m². Ce volume est en baisse de 14 % comparé à l’an passé et concède un repli de 19 % rapporté la moyenne quinquennale.

L’essoufflement de la demande se traduit également en nombre, avec 226 transactions enregistrées contre 271 l’an passé.

La hiérarchie des secteurs géographiques se maintient sous l’effet des préférences des utilisateurs, faisant la part belle aux arrondissements centraux ou aux quartiers bien desservis, disposant d’une offre qualitative. Lyon intramuros conserve sa première place dans le classement, avec 67 850 m² commercialisés (+ 12 % en un an) et concentre 68 % de la demande placée.

LE MARCHE UTILISATEUR – LOCAUX D’ACTIVITÉS

La résilience du segment < 1 000 m²

Concernant les locaux d’activité, l’activité transactionnelle conserve un rythme de stable entre le premier et le second trimestre, avec près de 55 000 m² commercialisés en 3 mois. Au total, environ 113 500 m² ont été transactés depuis le début de l’année, un volume inférieur de 19 % à l’an passé et significativement 31 % en dessous de la moyenne quinquennale (à période comparable).

La tendance baissière se traduit également en nombre d’opérations : 168 transactions ont été enregistrées contre 177 l’an passé.

Un certain ralentissement est notable sur les segments de surface supérieurs tandis que le segment < 1 000 m² démontre, une fois encore, sa profondeur. Ainsi, sur le segment des petites transactions, la demande placée reste stable en un an, que cela soit en volume ou en nombre. La résilience de ce segment est principalement à mettre au crédit de PME/PMI, dont la demande en locaux d’activité reste soutenue.

Géographiquement, le marché des locaux d’activités est fortement polarisé autour de l’Est lyonnais, où se concentrent la majorité des disponibilités et des transactions. La demande placée dans ce secteur s’élève à 71 200 m², en progression annuelle de 3 %.

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